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_div{position:absolute;top:-30px; right:20px; text-align:center; font:bold 6em arial; z-index:900; text-shadow:2px 2px 2px black; opacity:0.8;|_a{href:?view=risc;|_span{color:white;|grains}}} _div{padding:2px; margin:-20px; color:red; font-size:0.7em; text-align:center; | 01Design.8 | Echelles, Espaces, Temps | Académie Royale des Beaux Arts de Bruxelles, Bruxelles, Belgique | 9-11/05/2012} _div{position:relative; top:20px; left:35px; width:810px; height:610px; | °°° NOTE_START °°° _div{ background:url('data/grains/echelles/grain_fond.jpg') no-repeat top left; width:400px; height:300px; border:1px solid grey; float:left; line-height:300px; text-align:center; border-radius: 10px 10px 0px 10px ; box-shadow: 0 0 8px red; | _note_start{11|_h1 _span{color:white;|constat}} } _div{ background:url('data/grains/echelles/grain_fond.jpg') no-repeat top right; width:400px; height:300px; border:1px solid grey; float:right; line-height:300px; text-align:center; border-radius: 10px 200px 10px 0px ;; box-shadow: 0 0 8px green; | _note_start{12|_h1 _span{color:white;|attitude}} } _div{clear:both;| } _div{ margin-top:5px; background:url('data/grains/echelles/grain_fond.jpg') no-repeat bottom left; width:400px; height:300px; border:1px solid grey; float:left; line-height:300px; text-align:center; border-radius: 10px 0px 10px 10px ;; box-shadow: 0 0 8px blue; | _note_start{21|_h1 _span{color:white;|application}} } _div{ margin-top:5px; background:url('data/grains/echelles/grain_fond.jpg') no-repeat bottom right; width:400px; height:300px; border:1px solid grey; float:right; line-height:300px; text-align:center; border-radius: 0px 10px 10px 10px ;; box-shadow: 0 0 8px cyan; | _note_start{22|_h1 _span{color:white;|et après ?}} } } °°° NOTE_END °°° °°° TOP LEFT °°° _note_end{11|_div{ position:absolute; left:50%; top:10px; margin-left:-390px; width:760px; height:650px; border:1px solid black; background:#fff; box-shadow:0px 0px 8px black; padding:10px; | _note_start{11|_h5 1.1) constat} _div{ float:left; margin-right:20px|_show{data/amelie_sepia.jpg|100|600|sourire en coin}} {p width:600px; |On peut constater que ce qui était considéré à juste titre, comme une puissance de l'outil vectoriel, à savoir le travail à l'échelle 1/1 dans un espace libéré de toute contrainte d'épaisseur de trait et autres, peut se transformer en fait en un véritable piège ! } _div{clear:both; | } _h6 _note_start{un|1) avant le numérique} _note_end{un| _p Avant le numérique, les constructeurs et les architectes en particulier connaissaient de façon implicite (cela s'apprenait) les niveaux de définition requis pour un plan au 1/200, puis au 1/100, puis au 1/10 : la mesure était l'épaisseur du crayon ou du rotring et le format physique de la feuille imprimée. Et on ne représentait pas dans un plan de masse le détail de la poignée d'une porte, c'était impossible ! Aujourd'hui on peut le faire MAIS c'est idiot.} _h6 _note_start{deux|2) avec le numérique} _note_end{deux| _p Avec le numérique, on se retrouve perdu devant un écran tout noir (Autocad a créé cette habitude ... mais ce n'est pas inéluctable), sans aucune échelle et sans guides autres que des traits virtuels, des accroches magnétiques (snap), un environnement dans lequel toutes les informations graphiques passent par un horrible interface prévu pour entrer du texte et des chiffres, pas pour dessiner : le clavier. On trouve donc normal d'entrer au clavier un rectangle représentant une table de 90/180, de la positionner à l'aide d'un dialogue ou d'une accroche magnétique (snap), et plus tard de contrôler les dimensions à partir d'un dialogue.} _h6 _note_start{trois|3) et alors ?} _note_end{trois| _p Les étudiants qui ne disposent pas encore d'une culture architecturale suffisante se précipitent en toute confiance sur ces outils ... et c'est parti pour des dessins où les traits se mettent à prendre leur autonomie, à échapper au contrôle intelligent, où une cote de 345,765456 comme largeur d'une pièce ne semble pas ridicule : l'ordinateur est infiniment précis et totalement idiot, mais on n'ose pas le contredire !} }} °°° TOP RIGHT °°° _note_end{12|_div{ position:absolute; left:50%; top:10px; margin-left:-390px; width:760px; height:650px; border:1px solid black; background:#fff; box-shadow:0px 0px 8px black; padding:10px; | _note_start{12|_h5 1.2) attitude} _p Alors que faire ? Analysons les trois étapes montrées dans la planche de principe ci-dessous. Tous les logiciels de CAO/DAO disposent d'un outil « grille », un outil bien souvent méprisé : _div{ text-align:center; margin-top:20px; | _show{data/grains/echelles/1.jpg|130|800|les trois étapes} _show{data/grains/echelles/30.jpg|130|800|1) dans un premier temps on contraint les valeurs en fonction de la définition attendue. Sur le dessin présenté, l'étude au 1/200 a été réalisée en entrant une seule valeur numérique dans la grille « 30cm soit 1 pied » interdisant d'entrer dans des détails plus fin et conduisant à une représentation élémentaire des éléments, par exemple un simple rectangle pour représenter une baie ;} _show{data/grains/echelles/4.jpg|130|800|2) puis dans le dessin au 1/100 - 1/50, on passe à « 2,5cm soit 1 pouce » et les cloisons apparaissent avec les cadres de fenêtres et de portes, les doublages, etc ... dans une représentation plus fine sans être parfaitement exacte ;} _show{data/grains/echelles/5.jpg|130|600|3) et enfin dans le dessin au 1/20 - 1/10 on passe à « 0,5cm (1/5 pouce) » pour entrer dans le détail d'un montant de chassis coulissant, la représentation d'un équipement sanitaire.} } _ul 1) dans un premier temps on contraint les valeurs en fonction de la définition attendue. Sur le dessin présenté, l'étude au 1/200 a été réalisée en entrant une seule valeur numérique dans la grille « 30cm soit 1 pied » interdisant d'entrer dans des détails plus fin et conduisant à une représentation élémentaire des éléments, par exemple un simple rectangle pour représenter une baie ; _ul 2) puis dans le dessin au 1/100 - 1/50, on passe à « 2,5cm soit 1 pouce » et les cloisons apparaissent avec les cadres de fenêtres et de portes, les doublages, etc ... dans une représentation plus fine sans être parfaitement exacte ; _ul 3) et enfin dans le dessin au 1/20 - 1/10 on passe à « 0,5cm (1/5 pouce) » pour entrer dans le détail d'un montant de chassis coulissant, la représentation d'un équipement sanitaire. _p L'ensemble de ces trois plans a été réalisé en entrant 3 valeurs au clavier, pas une de plus. J'appelle cette méthode «_b{ factorisation des entrées de données} », basée sur le choix d'un PGCD (Plus Grand Commun Diviseur) des dimensions des ouvrages à représenter au niveau de définition souhaité. _p _b{Et cette méthode est totalement indépendante du logiciel utilisé !} }} °°° BOTTOM LEFT °°° _note_end{21|_div{ position:absolute; left:50%; top:10px; margin-left:-390px; width:760px; height:650px; border:1px solid black; background:#fff; box-shadow:0px 0px 8px black; padding:10px; | _note_start{21|_h5 1.3) application} _p Trois exemples d'application de cette méthode illustrent la méthode : une maison, un immeuble de bureaux et un projet de temple. _div{float:left; width:32%; padding:5px; | _h6 maison _show{data/grains/maison_9x9x9/trame.jpg|160|900|Figure 1.3.1 : les éléments sont contraints sur un grain de 30cm ;} _show{data/grains/maison_9x9x9/detail.jpg|160|900|Figure 1.3.1 : les détails ont été introduits en « relâchant » la contrainte progressivement jusqu'au grain de 2,5cm, suffisant dans la plupart des cas.} _show{data/grains/maison_9x9x9/coupe_detail.jpg|160|650|coupe d'ensemble} _show{data/grains/maison_9x9x9/coupe_detail_2.jpg|160|250|coupe sur double façade} _show{data/grains/maison_9x9x9/elev_detail.jpg|160|900|façade rideau} } _div{float:left; width:32%; padding:5px; | _h6 immeuble _show{data/grains/immeuble/trame.jpg|170|900|Figure 1.3.2 : de la composition d'ensemble (gabarits) aux détails (structure des ouvrages), du grain de 30 au grain de 2,5, d'une échelle de l'ordre du 1/200ème à l'échelle du 1/100 ou 1/50ème.} _show{data/grains/immeuble/detail.jpg|170|900|Figure 1.3.2 : de la composition d'ensemble (gabarits) aux détails (structure des ouvrages), du grain de 30 au grain de 2,5, d'une échelle de l'ordre du 1/200ème à l'échelle du 1/100 ou 1/50ème.} } _div{float:left; width:32%; padding:5px; | _h6 _note_start{id:temple;|un temple} _show{data/grains/temple/plan.jpg|75|900|Figures 1.3.3 : 2) plan sur Sketchup ; } _show{data/grains/temple/axo_1.jpg|75|900|Figure 1.3.3 : 3) vue perspective coupée horizontalement à +1m ; } _show{data/grains/temple/2_2_mix.jpg|115|1000|Figure 1.3.3 : 4) rendu sur Sketchup + Render(in) + PixelMator} _show{data/grains/temple/2_3_mix.jpg|115|1000|Figure 1.3.3 : 5) rendu sur Sketchup + Render(in) + PixelMator} _show{data/grains/temple/2_4_mix.jpg|115|1000|Figure 1.3.3 : 6) rendu sur Sketchup + Render(in) + PixelMator} _show{data/grains/temple/2_5_mix.jpg|115|1000|Figure 1.3.3 : 7) rendu sur Sketchup + Render(in) + PixelMator} } _div{clear:both| } _note_end{id:temple;| _div{position:absolute; top:0; left:0; background:#ffe; border:1px solid black; padding:10px; -moz-transform:rotate(-5deg); -webkit-transform:rotate(-5deg); | _h6 _note_start{id:temple;|un temple} _div{float:left; margin-right:10px;| _show{data/grains/temple/croquis.jpg|400|400|Figure 1.3.3 : 1) croquis crayon sur carnet petits carreaux définissant les principes du plan et de la coupe ;} } _p Ce dernier exemple démontre que le point d'entrée peut, bien sûr, être différent de 30cm ! _p Il s'agit d'un exercice de conception et de modélisation en temps-réel, devant les étudiants, de l'esquisse au rendu final. Un exercice libre à base de blocs en pierre du Gard que l'architecte Gilles Perraudin utilise avec maestria. _p Un rapide croquis est tout d'abord crayonné sur un carnet à petits carreaux sur la base d'un unique bloc 1M/2M/4M où M=52,5cm (52.5 / 105 / 210), une autre façon de jouer avec le grain de 2.5cm ! En l'absence de programme précis (aucune fonction n'est affectée à cet espace) le plan est secondaire et l'attention est portée sur la distribution de couples baies/poteaux (1M/plein et 3M/vide) et sur la composition d'angle. L'essentiel se trouve dans la coupe : l'objectif est de limiter à un peu plus de quatre mètres la portée de la charpente composée de madriers de 8/22 tous les 26cm (=52,5/2) en construisant de chaque côté un empilement de quatre blocs posés à l'horizontale en encorbellement afin de doubler la portée (8 mètres entre baies). _p Le croquis est défini en une demi-heure, le modèle 3D est réalisé sur Sketchup de 9h à 10h30 et les images rendues sur Sketchup et Render[in]) et recadrées sur PixelMator sont mises en ligne avant midi. }} }} °°° BOTTOM RIGHT °°° _note_end{22|_div{ position:absolute; left:50%; top:10px; margin-left:-390px; width:760px; height:650px; border:1px solid black; background:#fff; box-shadow:0px 0px 8px black; padding:10px; | _note_start{22|_h5 1.4) et après ?} _center{ _show{data/grains/echelles/modulor_1.jpg|200|600|Figures 1.4 : du Modulor ... } _show{data/grains/echelles/modulor_2.jpg|200|600|Figures 1.4 : du Modulor ... } _show{data/grains/echelles/modulo.jpg|200|800|Figures 1.4 : ... au Système Impérial Pied/Pouce, grains de 30cm et 2,5.} } _note_start{id:avantages;|_h6 1.4.1) Avantages} _note_start{id:inconvenients;|_h6 1.4.2) Inconvénients} _note_start{id:formes_complexes;|_h6 1.4.3) Vers les formes complexes} _center{ _show{data/poles/serero/pf_3.jpg|250|1000|En route vers les formes complexes.} } _note_end{id:avantages;| _div{position:absolute; top:0; left:200px; background:#ffe; border:1px solid black; padding:10px; width:500px; box-shadow:4px 4px 4px black; -moz-transform:rotate(-5deg); -webkit-transform:rotate(-5deg); | _note_start{id:avantages;|_h6 1.4.1) Avantages} _ul 1) la contrainte de grains progressivement réduits assure une progressivité dans la conception, le détail se précise au fur et à mesure ; _ul 2) les dimensions et les déplacements des objets sont cohérents, un même geste à la souris, pour les deux types de commandes ; _ul 3) en fait si la souris est une mécanique imprécise (glissant sur un support matériel imparfait), le curseur sur l'écran est parfaitement positionné en fonction du choix du grain ; _ul 4) les dimensions (cachées sur la planche de principe) sont faciles à deviner, pas besoin de « cutch », les proportions relatives sont sensibles, grâce à l'unité et la cohérence qui s'en dégagent ; _ul 5) les dessins sont partageables entre plusieurs intervenants, quel que soit le logiciel utilisé, l'un commence ici et l'autre continue là dans la même cohérence, les rectangles sont des rectangles et non quatre segments pas toujours concourants ; peu importe que les logiciels sachent tous lire du DWG si ce qu'on échange est un « plat de nouilles » ; _ul 6) il existe une bonne continuité entre le dessin à main levée et le dessin numérique, le clavier n'est plus un obstacle, il devient possible de travailler avec les mêmes méthodes, le pont entre les générations successives est établi, le savoir est partageable ! }} _note_end{id:inconvenients;| _div{position:absolute; top:0; left:200px; background:#ffe; border:1px solid black; padding:10px; width:500px; box-shadow:4px 4px 4px black; -moz-transform:rotate(0deg); -webkit-transform:rotate(0deg); | _note_start{id:inconvenients;|_h6 1.4.2) Inconvénients} _ul 1) il faut savoir choisir un série de valeurs emboîtées du genre : « 30, 15, 7.5, 2.5 », à la manière des « séries rouge et bleu » du Modulor ( Le Corbusier [LC_1949] ), une série plus simple construite dans la lignée du « Système Impérial » encore utilisé de nos jours dans la construction par une bonne partie de la planète, au moins en arrière-plan conceptuel. C'est là que la pratique architecturale intervient, cela ne s'apprend pas dans un manuel, mais en analysant les dimensions et les proportions des bâtiments ; il faut beaucoup de temps et les étudiants sont si pressés ... ; _ul 2) on objectera facilement que la « trame de 30 est inapplicable dans la vie de tous les jours », notamment dans la rénovation ! Mais bien sûr que ça ne marche pas ! Il ne s'agit pas de trame de 30, il s'agit d'un emboîtement de dimensions préférentielles permettant de s'approcher de n'importe quelle dimension autant que nécessaire, et rien n'empêche d'en sortir le moment voulu ; _ul 3) on objectera que ça ne marche pas avec les architectures complexes, un domaine où la grille est de fait inopérante, et où l'on serait de fait condamné à composer sans guide, au simple jugé du geste « créatif » à prendre tel quel et à transmettre aux exécutants sans explication ! }} _note_end{id:formes_complexes;;| _div{position:absolute; top:0; left:200px; background:#ffe; border:1px solid black; padding:10px; width:500px; box-shadow:4px 4px 4px black; -moz-transform:rotate(5deg); -webkit-transform:rotate(5deg); | _note_start{id:formes_complexes;|_h6 1.4.3) Vers les formes complexes} _p Il existe une famille de formes courbes pouvant servir de passerelle entre une architecture de « formes orthogonales » composée et maîtrisée et une architecture de « formes libres » totalement débridée. Ce sont les « formes à pôles », des formes contrôlées par un petit nombre de points, et il existe sur cette base une approche appelée "Formes Pascaliennes", qui revisite une méthode « vieille comme le monde » permettant de construire à l'aide d'une corde et de quelques piquets de belles courbes paraboliques et d'autres plus complexes encore, d'en maîtriser les caractéristiques essentielles et de trouver les gestes pour les générer. _p C'est l'objet de la section suivante. }} }}